Dans certains cas exceptionnels, il correspond à un syndrome paranéoplasique (thymome, cancer pulmonaire) associé à des AC dirigés contre le canal potassique voltage-dépendant.
La myasthénie est systématiquement évoquée devant une forme bulbaire. Le diagnostic repose sur RAD001 le test aux anticholinestérasiques, l’ENMG, le dosage des AC antirécepteurs à l’acétylcholine. Plus de 50 cas de lymphomes associés à un tableau de type SLA sont rapportés. Il peut s’agir d’une atteinte isolée du système nerveux périphérique, mais dans la majorité des cas il existe une atteinte conjointe du NMP et du NMC. Ils justifient la réalisation systématique d’une électrophorèse des protéines, d’une CRP et d’un hémogramme. Une biopsie ostéo-médullaire, un scanner thoraco-abdominal complètent ces premiers examens si besoin. Syndromes paranéoplasiques et cancers associés : l’association d’une SLA et d’un cancer est le plus souvent fortuite. Il peut être justifié de réaliser un dosage d’AC antineuronaux (AC anti-HU), un scanner thoracique, voire thoraco-abdominal, une échographie prostatique ou encore une mammographie devant certaines présentations cliniques (altération
marquée de l’état général, atteinte diffuse du système nerveux, atteinte prédominante du NMC). L’association rare de cas d’atteinte du neurone moteur et de syndrome de Gougerot-Sjögren primitif peut justifier la recherche d’un syndrome sec et le dosage des AC anti-ENA. Certaines maladies infectieuses sont concernées : • infection par le VIH : un selleck inhibitor tableau prenant le masque d’une SLA a été décrit justifiant la réalisation d’une sérologie VIH ; La recherche d’une hyperparathyroïdie est habituelle en raison de rares cas d’amélioration des symptômes de la maladie après normalisation du bilan hormonal. Il ne semble pas exister d’association avec une hyperthyroïdie.
Font aussi partie des diagnostics différentiels, certaines maladies : • métaboliques : gangliosidoses GM2 (dosage de l’hexoaminidase A), adrénoleucodystrophie (dosage des acides gras à très longue chaîne), sclérose combinée de la moelle (vitamine B12 et folates) ; Le diagnostic de myosites à inclusions pourra être évoqué devant un tableau atypique où le déficit moteur prédomine sur les muscles fléchisseurs des PAK6 doigts et les quadriceps. Le diagnostic de certitude est alors apporté par la biopsie musculaire. Le bilan paraclinique fait appel à l’ENMG, l’imagerie et les tests biologiques complémentaires [64]. L’objectif de ces examens est, en complément de l’examen neurologique qui formule les hypothèses, de permettre un diagnostic positif rapide et d’éliminer d’autres affections proches. Il n’existe pas, à ce jour, de guide pratique validé. Il apparaît donc difficile d’imposer ou non la réalisation systématique de certains examens. Le choix des explorations revient au neurologue qui adapte le bilan en fonction du contexte clinique et de son expérience.